mercredi 22 juin 2011

Sujet du jour : POUR Y EN A QUI ARRIVENT À ÊTRE LÉGÈRES DANS LEURS RELATIONS AVEC LES HOMMES ET D’AUTRES QUI SONT PLOMBÉES COMME DES ENCLUMES?

Je pense à ça parce que je me suis retrouvée cette semaine avec des filles qui ramaient à mort en amour. Alors moi, j’étais là, j’écoutais, et en plus ça tombait que l’après-midi j’avais vu une copine, également dans la panade sentimentale. Et qui ramait, elle aussi.

C’est quoi tous ces gens dans la panade? J’ai l’impression que les gens souffrent avant tout de ne pas être assez légers. Ces gens, c’est leur façon d’aller dans la vie en voulant l’amour comme on revendique un droit. J’ai fini par comprendre que quand on dit « je veux l’amour », ouste l’amour nous entend et file se planquer sous une commode, on voit plus que ses fines moustaches.

Attention, n’allez pas croire, je mets l’amour très haut, je sais ô combien sa valeur. Moi aussi j’ai donné mon cœur. Je l’ai écrit, mais merde faut souffler à des moments! On dirait que les gens ne savent plus s’amuser. Quand je dis s’amuser, je veux dire laisser entre un homme et une femme un espace mystérieux et incompréhensible, cet espace est le seul apte à recueillir le désir et les sentiments, SI JAMAIS IL DOIT Y EN AVOIR. Il faut de la place en soi au lieu d’avoir de la demande en soir. Il faut de l’humilité parce que tout le monde ne peut pas nous aimer. Et il faut de la gratitude quand la vie offre seulement le désir et pas l’amour avec. C’est déjà pas si mal.

Pourquoi on s’attache si vite?

Je ne sais pas si ça sert, mon exemple, mais ma vie est devenue plus simple quand j’ai arrêté de penser que chaque rencontre était possiblement la bonne. Ces pas que je ne fais plus, l’autre les fait. Et mon dieu que c’est reposant! Et si l’autre ne les fait pas, ces putains de pas, wouah c’est reposant aussi car ça m’apprend si bien qu’il faut passer son chemin. Sans que je me sois épuisée en tentative.

- Thelma

lundi 20 juin 2011

JE VOUS AVOUE QUAND MÊME QU’EN CE MOMENT…

Je vous avoue dans même que j’ai la MÉGA-pulsion de m’acheter un parapluie transparent. Il y en avait dans les années Pop. Come ça, on voit le ciel! On voit les hommes qui nous regardent des balcons. Quoi? Il n’y a pas d’hommes qui nous regardent des balcons? Mais bordel, mais qu’est-ce qu’ils font ces cons? Bon, tant pis, je rectifie, on voit Monsieur le Soleil qui nous fait un clin d’œil. Faudrait que je pense d’ailleurs à faire l’amour avec Monsieur le Soleil, il faut que je le note parce sinon, je vais oublier… N’empêche que je devrais peut-être attendre à l’automne… pour le parapluie je parle… Il ne va plus pleuvoir, si?

Ah! Ensuite, j’ai décidé de trouver un homme joyeux et lubrique! Parce que voilà, j’écoute et j’écoute les histoires autour de moi (y comprit la mienne) et je me rends compte que c’est peut-être bientôt l’été, mais en tout cas ce n’est pas très très festif dans les flirts qui m’entourent. J’ai l’impression que les gens s’emmerdent à mort. Je me demande si nous-mêmes, on n’a pas perdu de vue cette idée somme toute fondamentale comme quoi sans une certaine canaillerie des affaires amoureuses, la vie est NULLE. Alors moi la vie sans effets, comment vous dire… euh… JE DÉTESTE! Une amie à qui j’expliquais cette théorie m’a demandé hier ce que je cherchais chez un homme à la fin, d’un air de dire que j’étais un brin difficile. Je cherche un homme avec qui m’amuser, point. Alors après on peut me dire que le sexe et l’humour ne font pas bon ménage, mais alors là ça je prend cet argument et j’en fais des confettis, car les comédies italiennes ou américaines ou même française offrent sans cesse des images de couples que l’humour amène au désir et au plaisir et moi, je fais partie du club de ceux qui pensent que ce que dit le cinéma est plus la vie que l’autre, là, la fausse vie où tout est interdit.

Ma parole d’adieu : Il faut être le soleil quand il n’est pas là, sinon quand il est là, essayer de plus illuminé que le soleil lui-même… mais bon, personne n’a encore réussi. Pas même moi… non, non, je vous assure!

samedi 18 juin 2011

Ssssssssssssssssssssssssujet du jour : POURQUOI DANSE-T-ON MIEUX SEUL CHEZ SOI QUE SUR UN DANCE-FLOOR ?

Parfois, les choses vous tombent du ciel. Ma voisine me chope ce matin tandis que j’ouvre ma fenêtre : « Je vous ai vue, hier, dans votre salon ! » et, ce, proféré avec des yeux brillants d’extase. Aussi sec j’essaie de me souvenir de ce que j’ai fait hier dans mon salon, et je trouve rien d’intéressant, à part une rapide épilation, mais bon si c’est ça qui l’a mise transe, va falloir que j’achète des rideaux opaques. Elle, elle voit mon trouble et du coup, elle se met à esquisser un pas de danse. Ma voisine. Un pas de danse. À 8 du mat’.


Et là, tout me revient et je deviens rouge écarlate. En effet, qu’ai-je fait hier avant de partir dîner ? J’ai dansé seule chez moi. Et quand je danse seule, je veux dire QUAND PERSONNE ME REGARDE, je vous prie de croire que Justin Timberlake est un ours en palmes à côté de moi. Je vole pieds nus, je monte sur les meubles, je tourne telle une toupie, et j’ai une joie qui me surgit et des pieds plus légers que des augmentations de salaire après août 2008.
Je ne savais pas quoi dire à la voisine, à part que si j’avais su qu’elle me matait j’aurais moins bien dansée.


Parce que y a ces moments bénis où c’est l’autre qui nous aide à nous dépasser, mais y a aussi ces moments bénis où c’est l’absence de l’autre qui nous donne des ailes.


Non ?


- Thelma

vendredi 17 juin 2011

PENSÉE DU JOUR :

Les cookies ne contrent pas l'appétit sexuel.
- Parole de Louise

1992. Quelle année troublante.

1992. Quelle année troublante.

Non mais… Calculons : 1988, 1989, 1990. Je souffre déjà.

Mrs Robinson est troublée.

Si je n’avais pas perdu trois belles années de ma vie à étudier les lois, je penserais même que le truc n’est pas légal. Le truc est légal (je vous assure) mais le truc est-il sain ? Pas sain du tout, of course, depuis quand je me lance dans des trucs sains anyways…

Non MAIS ! Elle est à quel âge la foutue limite de l’acceptable ? L’âge ou tes amis mâles virils et matures (bien sur) du haut de leur 25 années (de perte de temps) cessent de te psychanalyser en affirmant fort fort que ce trip n’est que le résultat de tes amours déchus, de tes trips idiots, d’une enfance malheureuse, d’une figure paternelle absente… Et puis quoi encore.

Moi ce garçon, il entre dans mes standards. Mignon minois, carrière lancée (parole de scout – je ne dis pas ça pour minimiser la chose), sourire adorable, formidable style, funky attitude. Je demande quoi de plus!…Excepté disons, un permis de conduire (non probatoire) et un cegep achevé…

Ca y’est. L’invitation est lancée, le texto est rendu, la réponse est oui. Rendez-vous samedi soir dans un bar (ôo combien trendy). OUI ! Amis de 25 ans matures, je fonce. Et quelque chose me dit que ce sera beaucoup moins décevant qu’avec VOUS ! Reste qu’à aller le chercher chez ses parents le soir venu et lui procurer des fausses cartes… AH LA, JE RIGOLE. Si on ne peut plus rire.. Il entre dans les bars légalement depuis 6 mois déjà, vous me prenez pour qui…

Coo, coo, ca-choo, Mrs Robinson, Jesus loves you more than you will know (Wo, wo, wo)… HOPE SO !

(à suivre, oh si)

Louise

http://www.youtube.com/watch?v=rPOGu5bSgag

Plans d'avenir

Comme hier, j'ai écrit le pire des cheap messages sur cette terre, je me reprends avec cette fois-ci beaucoup plus de conviction! Hé! Hé! Et en tant que telle, je revois mes plans d'avenir...

- Je passerai maître en organisation de soirée, ferait un BAC en design.

- Je partirais à travers le monde à la recherche de ce que je n'ai pas encore découvert... un VRAI mec peut-être.

- Je partirais à travers le monde à la recherche de ce que je n'ai pas encore découvert... un VRAI mec peut-être.

- Je crèverai seule avec dix chats, porte 340, escalier 6, faute de n'avoir pas su trancher entre mes nombreux amants.

- Au moins, j’aurai vécu…

Bon, bon, bon, ce mois-ci, je me penche sur une p'tite chose qui peut être un véritable stimulateur de bonne humeur, d'enthousiasme. Une chose qui agit comme un SMS bonne humeur, ou comme le sourire charmeur d'un homme. Qui aurait véritablement de l'effet!!!

On fait toutes des rêves qui nous restent plus ou moins en tête. Parfois, au réveil on ne se rappelle que de quelques scènes, les rêves peuvent nous laisser ce goût sucré et cette sensation onctueuse (Je ne parle pas de sexe). On se réveille et on se sent comme dans un pull en cachemire tout neuf, bien, l'ambiance est douce... Bref, on est top bien pour commencer la journée.

On se surprend à avoir un rictus au coin des lèvres lorsque certains détails nous reviennent en tête. On a ce sourire un peu niais, et du coin de l'œil on se dit "ouhlà", tout le monde doit penser que je suis folle. "Tout ça parce que vous souriez". Vous êtes un peu dans un autre monde, entre deux rêves. Ah là là, si seulement ce n'était pas juste un rêve!!! Mais bon, ce sont ces petites choses qui donnent le sourire et nous aide parfois à surmonter de petites difficultés. J'ai dit "petites" difficultés, comme oublier un mec, oublier les soucis financiers,...

Tout ça nous est propre! Tu sais, cette petite rêverie me fait penser à Disney. On se dit que si on était dans un film de Disney, on chanterait à la façon "Il était une fois" ou comme Aurore dans "La Belle au Bois dormant". Bizarrement, seul un détail vous revient de manière récurrente tout au long de la journée. Mais c'est si bon...

Merde!!! J'ai oublié le rêve en question... Hé! Hé! C'est fort...

Thelma

jeudi 16 juin 2011

Sssssssssssssssssssssssssssujet du jour : FAUT-IL RAPPELER UN MEC QUI NE RAPPEL PAS ?

Hier, pendant que j’étais en pleine lecture d’un livre de philosophie, où je prends mon pied parce que 1) c’est marrant et 2) j'étais totalement dans ma phase PRÉ-SOMMEIL réparateur, vlan coup de fil, souci d’une amie avec son may-be-futur-boy-friend : « Il m’a pas rappelé. Je le rappelle ? ». Et donc, là, en lecture intelligente me v’là confrontée à l’essence de l’humanité. Je dis à ma copine : « Pourquoi tu veux le rappeler ? ». Elle me dit : « Pour en avoir le cœur net ». Moi, je pense que le cœur malheureusement on l’a très net quand quelqu’un nous rappelle pas. Ben non, elle voulait encore sa deuxième claque, ma poupette. Elle n’en avait pas eu assez d’une, elle voulait que ce soit bien symétrique. Bon, je l’ai laissé rappeler, j’ai dit : « Fais comme tu le sens », qu’est une vraie phrase de truie qui préfère son-dodo-de-beauté à la franchise.

Moi j’étais comme ma copine avant, je rappelais jusqu’à la loose, voire je rappelais même après la loose, en raclant bien le fond du pot. Et puis un jour, ça a été l’inverse, c’est un type qui m’a laissé des messages, et moi qui ne rappelait pas. Et devant l’horreur de mon indifférence, j’ai pensé à tous les cas où, comme cet homme, j’avais insisté alors qu’il ne fallait pas. Ça a été une bonne leçon. En même temps j’ai une copine, elle, elle a insisté pis maintenant elle est pratiquement mariée avec le type qui ne la rappelait pas. Donc je dis, cogitons ce diction : « Leçon #1, ne jamais être formelle ». Faut pas faire comme je dis, faut juste faire comme je ris.

Thelma